Le Parlement a adopté aujourd’hui une résolution sur la situation humanitaire à Gaza.

Nous saluons des avancées, mais regrettons que la condamnation de la politique criminelle de Benjamin Netanyahu n’aille pas plus loin et débouche sur trop peu d’exigences concrètes.

Notre position a toujours été claire et n’a jamais varié : nous avons condamné sans réserve l’attaque terroriste abjecte du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier, nous avons souligné le droit d’Israël à se défendre et à combattre le Hamas dans le respect du droit international, et nous avons dénoncé clairement la réponse disproportionnée du gouvernement de Benjamin Netanyahou. Nous dénonçons avec force les bombardements indiscriminés, les crimes commis à Gaza et en Cisjordanie, ainsi que toutes les violations du droit humanitaire international.

L’urgence absolue est au cessez-le-feu, à l’acheminement massif et rapide d’aide humanitaire et de ressources essentielles telles que l’eau, la nourriture, le fuel et des équipements médicaux pour la population gazaouie. Ainsi qu’à la libération immédiate et inconditionnelle des otages du Hamas.

Au-delà, une pression décuplée doit être mise par l’UE sur le gouvernement de Benjamin Netanyahou pour qu’il facilite l’arrivée de l’aide, l’évacuation des civils et surtout qu’il mette un terme à la destruction totale de Gaza.

Raphaël Glucksmann, co-Président de la délégation de la gauche sociale et écologique en charge des questions d’affaires étrangères, a été à l’initiative pour que le groupe S&D porte un message de fermeté et exige des actions concrètes de l’UE vis-à-vis du gouvernement israélien.

« Le moment est venu pour l’Union de faire enfin pression sur le gouvernement Netanyahou afin d’obtenir un cessez-le-feu immédiat et permanent. Notre action a notamment permis d’inscrire dans la résolution du Parlement les sanctions à l’égard des colons qui commettent des crimes insupportables contre les Palestiniens. »

Refusant l’inaction face à la destruction de Gaza, la délégation de la gauche sociale et écologique demande également la suspension de l’accord d’association entre l’UE et Israël et l’interruption des transferts d’armes vers le pays.

Nous regrettons que ces demandes aient été bloquées par la droite et l’extrême droite et réaffirmons notre détermination à obtenir ces actions européennes audacieuses et fidèles à nos principes humanistes.

 

Pour aller plus loin :

– Retour sur la résolution votée par le Parlement européen le 19 octobre :

https://x.com/rglucks1/status/1714989733363781811?s=20

– Communiqué du 15 octobre : https://www.social-ecologie.eu/soutenir-la-lutte-contre-le-hamas-ne-vaut-pas-soutien-inconditionnel-au-gouvernement-israelien/

– Communiqué du 11 octobre : https://www.social-ecologie.eu/contre-le-hamas-et-pour-la-paix/