Le travail forcé des Ouighours en Chine se poursuit et est toujours présent sur les chaines de production textiles de près d’une quarantaine de grandes marques européennes.

C’est ce que rappelle le rapport commandé par Raphaël Glucksmann au nom du Groupe S&D, qui étudie 4 fabricants textile en Chine, fournisseurs de marques internationales. L’étude démontre qu’ « un volume substantiel de vêtements portant la marque du travail forcé des Ouïghours entre encore dans l’UE sans aucune restriction« .

Le rapport met également en avant des preuves que ces entreprises prennent des mesures pour dissimuler leur participation aux transferts des individus imposés par l’État Chinois. Elles déploient toute une gamme de tactiques pour masquer leurs opérations dans la région, notamment en ne mentionnant plus leur participation aux transferts, en changeant de nom d’entreprise et en réorganisant leurs avoirs.

Les programmes de transferts forcés de travailleurs sont de plus en plus difficiles à détecter et il est urgent pour l’UE de protéger notre marché et nos consommateurs, pour mieux combattre le fléau du travail forcé.

Nous appelons instamment le Conseil à définir sa position pour que les négociations sur le règlement européen visant à bannir les produits du travail forcé aboutissent au plus vite et que nous nous dotions de cet instrument avant la fin de cette législature.

 

EU-Tailoring-Responsibility