L’Europe s’est engagée il y a plus de 50 ans à garantir à ses citoyens la liberté de s’installer et de travailler dans toute l’Europe. Cette liberté fondamentale est encore loin d’être une réalité pour de nombreux professionnels dont les diplômes ou qualifications peinent à être reconnus sur l’ensemble du territoire européen.

La commission du marché intérieur du Parlement européen a donné aujourd’hui son feu vert à l’introduction d’une carte professionnelle dans le but d’encourager la mobilité des jeunes professionnels et diplômés.

Le projet fait partie d’un ensemble de mesures visant à améliorer la législation européenne sur la reconnaissance des diplômes et des qualifications professionnelles.

« Les socialistes et démocrates militent depuis longtemps pour un système transparent et efficace de reconnaissance automatique des diplômes et des qualifications professionnelles, a déclaré la socialiste française Bernadette Vergnaud en charge de la négociation au sein du Parlement européen.

« Nous sommes persuadés que l’introduction d’une carte professionnelle lèvera de nombreux obstacles administratifs dans les cas où la reconnaissance des diplômes n’est pas automatique. La carte devra fournir les informations essentielles et favorisera les possibilités d’embauche en dehors du pays d’origine.

Nous avons en outre obtenu que les stages dans le cadre d’une formation à une profession réglementée, qu’ils soient rémunérés ou non, soient reconnus dans toute l’Europe et soient encadrés par un contrat.

Avec un chômage qui touche aujourd’hui un jeune sur cinq, ces nouvelles dispositions nous paraissent fondamentales pour créer de nouvelles opportunités d’emplois et susciter confiance et espoir. J’espère que les gouvernements européens nous suivront dans cette voie ».