Le Parlement européen accueille pendant cette session à Strasbourg Rouslan Stefantchouk, président de la Verkhovna Rada, l’héroïque parlement Ukrainien toujours à l’œuvre en temps de guerre. Dans le même temps, les Présidents Ursula von der Leyen et Charles Michel sont venus défendre les conclusions du sommet européen extraordinaire qui s’est tenu à Bruxelles les 30 et 31 mai derniers, les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique soutiennent les décisions en matière de défense commune et les volontés exprimées pour la reconstruction de l’Ukraine. En revanche, les atermoiements, les jeux de chantages et égoïsmes nationaux des chefs d’État et de gouvernement sur les sanctions sont délétères et édulcorent la réponse européenne à l’agression russe

« Ce sixième paquet de sanctions contre la Russie à la suite de sa guerre d’agression en Ukraine est insuffisant si l’on veut faire plier Poutine. Le Parlement européen demande depuis plus de deux mois un embargo immédiat et complet sur le gaz et le pétrole russes. Le Conseil n’a pas même réussi à s’accorder sur un bannissement total du pétrole. Cesser de financer la machine de guerre de Poutine est une urgence absolue », assène Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique.

« La politique étrangère de l’Union ne peut plus être l’otage de Viktor Orban, meilleur allié du Kremlin. Pour faire face aux lourdes conséquences géopolitiques de la guerre russe en Ukraine, nous avons besoin de décisions radicales et courageuses :  soutenir plus encore la résistance Ukrainienne d’abord, renforcer les capacités de défense et l’autonomie stratégique de l’Union aussi. » ajoute l’eurodéputé.

« Parce qu’aucun autre peuple n’a payé un si lourd tribut pour rejoindre l’Union européenne et en défendre les principes fondamentaux, il est de notre devoir d’envoyer un message fort : octroyons le statut de pays candidat à l’Ukraine dès ce mois de juin » concluent les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique.