Pendant cette plénière à Strasbourg, le Parlement européen évaluera – comme chaque année – le rapport annuel de la Commission européenne sur l’État de droit.

Pour les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique, la démocratie n’est pas partout à son meilleur niveau au sein de l’Union européenne et la situation s’aggrave dans certains États Membres.

« Malgré le règlement sur la conditionnalité liée à l’État de droit, et malgré de bonnes nouvelles comme la chute du PiS en Pologne, la contestation des valeurs qui fondent nos démocraties s’étend » s’alarme l’eurodéputée socialiste Sylvie Guillaume.

« Dans certains États membres la justice reste attaquée, la corruption s’accroit, les lanceurs d’alerte sont menacés et les journalistes sont visés par des logiciels espions. Si pendant cette plénière nous allons combler une lacune en nous attaquant aux procédures-bâillons, il reste encore beaucoup à faire pour écarter les dangers qui visent la société civile et les ONG » ajoute l’eurodéputée.

« En France aussi des préoccupations sérieuses sont relevées dans le rapport du Parlement européen : l’usage excessif de la force par la police contre des manifestants, ou le manque de transparence quant au pluralisme des média sont pointés. Le phénomène est global et appelle à une réponse globale, notamment via des recommandations qui devraient devenir contraignantes » conclut Sylvie Guillaume.