Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan a déclenché un conflit avec l’Arménie dans le Haut-Karabakh, un territoire dont le peuplement historique est arménien, et qui est revendiqué par l’Azerbaïdjan. Un bref mais intense et meurtrier conflit s’est terminé le 10 novembre 2020. Plus de 5 000 soldats ont été tués, des milliers de civils déplacés. Alors qu’un accord de cessez-le-feu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan a été signé il y a six mois, les prisonniers de guerre arméniens n’ont toujours pas été relâchés par l’Azerbaïdjan et des organisations internationales de défense des droits de l’Homme ont répertorié des cas de torture, de traitements inhumains et dégradants. Les familles n’ont aucune information sur le sort de leurs proches.

Pour Sylvie Guillaume, présidente socialiste de la délégation de la gauche sociale et écologique, « l’Union européenne doit exercer une pression forte sur l’Azerbaïdjan pour la libération immédiate des prisonniers de guerre, ainsi que pour le retour des dépouilles des soldats et civils tués ».

« L’Union européenne peut et doit contribuer efficacement aux efforts pour un règlement global et durable du conflit. C’est tout le Caucase du Sud qui a besoin de stabilité » concluent les membres de la délégation.