Au sein de l’Union européenne comme ailleurs dans le monde, nous assistons à des attaques répétées contre les droits des femmes et en particulier le droit à l’avortement. « Les femmes hongroises et polonaises notamment ont fait les frais de ce retour en arrière ces 5 dernières années. Ces exemples et celui de certains États sur le continent américain et aux Etats-Unis sont une piqûre de rappel : nous ne pouvons pas risquer que des forces illibérales et réactionnaires au pouvoir menacent à l’avenir le droit à l’avortement acquis de longue lutte mettant au final des vies en péril », plaide Sylvie Guillaume, eurodéputée socialiste en charge des droits des femmes pour la délégation.
Alors que la France vient d’inscrire le droit à l’avortement dans sa Constitution, nous réitérerons pendant cette session plénière notre demande d’inscrire le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
« Défendre le droit à un avortement sûr et légal, c’est protéger la vie, la santé et la dignité des femmes. Ce que nous avons arraché en France, nous souhaitons l’obtenir pour toutes les Européennes, car les femmes doivent être libres, partout, de prendre les décisions qu’elles souhaitent quant à leurs vies, leurs corps et leurs grossesses » conclut Sylvie Guillaume.