Jean-Paul Denanot (S&D). – Madame la Présidente, l’Iran occupe une position stratégique au Moyen-Orient, à un point du monde où la moindre étincelle peut provoquer une énorme explosion. En conséquence, l’Union européenne se doit d’être attentive à ce qui se passe en Iran, en harmonie avec les valeurs qu’elle porte, à la fois les valeurs sur les droits humains et la paix.

C’est vrai que l’accord sur le nucléaire n’a pas encore eu les effets escomptés sur le plan économique, et la pauvreté persistante, la corruption, les atteintes au droit et à la dignité humaine ont provoqué les manifestations que l’on connaît, comme dans tous les pays, d’ailleurs, qui ont connu ce type de situation.

Mme Mogherini a eu une première réaction qu’on peut qualifier de tardive et d’équilibrée mais, aujourd’hui, elle doit amplifier son action pour tenter de ramener le gouvernement iranien à la raison, lui demander avec force de mettre fin aux exactions contre son peuple.

Pour terminer, nous devons dénoncer avec force l’attitude de Donald Trump, président des États-Unis, qui a pris la malheureuse habitude de mettre de l’huile sur le feu partout où c’est possible pour permettre au business de se développer au détriment des droits de l’homme.