Isabelle Thomas (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, mes chers collègues, avant tout, je tiens à saluer le rapporteur, M. Mato, et les rapporteurs fictifs pour le travail fourni sur ce dossier complexe et dense et pour avoir réussi, surtout, à trouver pour l’essentiel des compromis utiles pour avancer. Bien sûr, il reste cette question de la pêche électrique.
En 2007, la Commission a autorisé, par dérogation, sur un segment de 5 % de la flotte en mer du Nord, cette pêche électrique. Elle nous demandait, aujourd’hui, de la généraliser.
Alors, oui Monsieur van Dalen, nous sommes tous favorables à l’innovation, mais encore faut-il qu’elle soit vérifiée, qu’il soit vérifié scientifiquement que l’objectif de la gestion durable de la ressource est respecté.
Or cette gestion durable doit être basée sur le meilleur avis scientifique, ce qu’a ignoré la Commission en 2007 – et ce n’était pas M. Vella qui en était commissaire – en ne respectant pas l’avis scientifique de 2006, qui préconisait de n’accorder aucune dérogation.
Il n’y a aucun protocole scientifique sur les juvéniles et les écosystèmes marins et les scientifiques persistent à nous alerter sur les dégâts sur le cabillaud ou le merlan.