Les Socialistes et Démocrates au Parlement européen se félicitent de l’adoption, par la plénière à Strasbourg, du rapport  sur les Droits fondamentaux dans l’Union européenne.

Sylvie Guillaume, vice-présidente du Groupe S&D a invité les institutions européennes  et les États membres à suivre, dès à présent, les conclusions du rapport pour mieux garantir les droits des citoyens européens dans l’UE:

« Ce débat intervient également alors que certaines de nos démocraties européennes traversent des heures sombres et ont dans leur atmosphère un fort parfum des années 30. J’en veux pour preuve les discours en faveur de l’édification de frontières de plus en plus étanches, du repli sur soi, la recherche de boucs émissaires aux inévitables échecs économiques et sociaux, ou encore le dénigrement systématique des institutions. Nous assistons ainsi à une incroyable remise en cause des valeurs européennes que sont la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes. »

« Cette résolution propose ainsi de mettre en place, au plus vite, un nouveau mécanisme permettant de contrôler, de manière régulière et objective, le respect des critères d’adhésion à l’Union (« critères de Copenhague ») lorsque celle-ci est actée. Ce mécanisme permettrait notamment de fixer des indicateurs objectifs, afin d’éviter un système « deux poids, deux mesures », d’élaborer des recommandations contraignantes et d’imposer des sanctions comme le gel de financements européens en cas de non-respect de ces critères ».

Monica Flasikova, S&D shadow rapporteur, a mis l’accent sur la nécessité de protéger et de préserver les droits fondamentaux en Europe :

« À l’heure ou l’extrémisme de droite, l’intolérance et la discrimination sont à nouveau en hausse en Europe, il est de la plus haute importance de veiller au respect des droits fondamentaux. Chaque citoyen mérite le respect quelle que soit son orientation sexuelle, son sexe ou ses croyances.

Dans un contexte déjà inquiétant, le Groupe S&D regrette cependant la tentative du PPE, au travers d’une résolution alternative, de masquer de réelles problématiques, en gommant notamment toute référence aux questions relatives aux droits et à la santé sexuelle ou encore au programme de surveillance de la NSA. Cette résolution alternative, finalement rejetée, estimait par exemple que la lutte contre l’homophobie doit rester du ressort des États membres, ce qui n’est pas acceptable selon nous.