Isabelle Thomas (S&D). – Monsieur le Président, le règlement de 2002 instituant le Fonds de solidarité de l’Union européenne prévoit une aide financière pour compenser les dommages occasionnés par des catastrophes naturelles.

Les littoraux atlantiques, mais aussi certaines régions ultrapériphériques, comme l’île de la Réunion, ont récemment subi de très sévères intempéries aux conséquences dramatiques pour les populations. De lourds dégâts au niveau des infrastructures ferroviaires, routières, électriques et de télécommunications, ainsi que des villes inondées sont à déplorer.

Ces catastrophes ont aussi un impact direct sur la plupart des activités économiques. L’inondation des terres agricoles affecte aussi bien les éleveurs que l’ensemble des agriculteurs. En France, mille sept cents navires de pêche sont restés à quai durant trois mois; les plages ont été polluées par des boulettes de fioul déversées par des navires qui profitent des intempéries pour nettoyer leurs cuves, avec les conséquences que cela entraîne pour l’environnement et le tourisme.

Enfin, le front de mer endommagé par les tempêtes nécessite des travaux de stabilisation. Il est indéniable que ces régions ont été touchées par une catastrophe de grande ampleur aux répercussions graves et durables pour les habitants et les activités économiques.

C’est pourquoi je vous demande, Monsieur le représentant de la Commission, de vous assurer que le Fonds de solidarité de l’Union européenne vienne en aide aux régions sinistrées.