Gilles Pargneaux (S&D). – Madame la Présidente, dans un moment où la défiance vis-vis de la construction de l’Europe gagne de plus en plus de nos concitoyens, nous devions, je le crois, envoyer un signal positif sur ce dossier de la protection en matière de santé.

Pour ces raisons, je me félicite de ce nouveau programme d’action dans le domaine de la santé et de son enveloppe budgétaire, qui n’a pas diminué malgré les velléités d’austérité de trop d’États membres. En particulier, ce programme va apporter les ressources nécessaires à la lutte contre les menaces transfrontières graves pour la santé: contamination du lait à la mélanine en 2008, pandémie de la grippe H1N1 en 2009, déversement de boues d’aluminium en Hongrie en 2010, bactérie E.coli en 2011. Autant de catastrophes sanitaires, qui ont révélé les faiblesses des mécanismes de crise nationaux et qui ont incité l’Union européenne à agir en proposant une législation sur ces menaces.

Maintenant que nous avons adopté la décision sur ces menaces transfrontières graves pour la santé – j’en étais le rapporteur –, je me réjouis que des moyens concrets et financiers soient alloués à cette lutte majeure pour l’ensemble des citoyens européens.