Le processus d’adhésion de la Roumanie arrive aujourd’hui à son moment crucial: celui de la décision que nos institutions doivent prendre, pour confirmer ou reporter la date d’adhésion de ce pays candidat prévue au 1er janvier prochain.

A sept mois seulement de la date d’entrée prévisionnelle de la Roumanie  à l’UE, Pierre Moscovici, vice-Président du Parlement européen et rapporteur sur l’adhésion de la Roumanie, a souligné, en séance plénière à Strasbourg, le danger d’une hésitation trop longue à se prononcer clairement sur le « oui » à l’adhésion.

Le rapport de progrès de la Commission européenne souligne que la Roumanie a fait de nets progrès en termes de critères politiques, de critères économiques de l’économie de marché et d’application de l’acquis communautaire. Certes, il demeure des points sur lesquels le pays devra avancer encore, mais le député socialiste français retire du rapport rendu public aujourd’hui, « la certitude que la situation actuelle du pays ne présente pas de défaillance majeure a laquelle il conviendrait de répondre par une mesure aussi radicale qu’un report de la date d’adhésion« .

Il propose que le Parlement s’appuie « sur ce travail, et sur les résultats très encourageants qu’il souligne, pour formuler enfin sans équivoque notre accord et notre soutien à une adhésion de la Roumanie au 1er janvier prochain. »

Strasbourg, le 16 mai 2006