Le 17 mai est désormais la Journée Internationale contre l’Homophobie.
A l’heure ou l’on constate une nette recrudescence des délits mais également des crimes où certains de nos concitoyens perdent la vie, parce qu’ils sont homosexuels; à un moment où des discours délirants de hauts responsables politiques européens réclament « des bastonnades de la population contre ceux qui exposent leurs vices dans les Gay Prides » et que d’autres parlent d’ »état d’infériorité » des homosexuels; enfin, lorsque l’on entend, les diatribes de certains responsables religieux, cette journée apparaît, hélas, plus que nécessaire, pour condamner ces actes, discours et agissements d’un autre temps, mais également pour relancer notre vigilance collective.
L’Europe est le théâtre d’une montée inquiétante des propos homophobes violents et haineux, alors même que le Parlement européen a adopté, en janvier dernier, une résolution, à l’initiative entre autres de l’eurodéputée socialiste Martine Roure, fustigeant les propos et actes homophobes contre certains de nos concitoyens.
« Il s’agit aujourd’hui de rappeler les principes absolus qui font le socle de l’Union: la tolérance, l’humanisme et le respect de l’autre« , plaide Martine Roure, par ailleurs coordinatrice socialiste et porte parole pour la commission parlementaire des libertés civiles, des affaires intérieures et de la justice. « Il s’agit de répéter que la haine et la stigmatisation n’ont pas leur place dans l’Europe des 25« .
Strasbourg, le 17 mai 2006