Pervenche Berès (S&D).   Madame la Présidente, Madame la Commissaire, au fond, si on prend au sérieux la question du dérèglement climatique – comme vous le faites et nous aussi –, ce que vous avez dit à propos de l’objectif des deux degrés reste une évidence absolue. Et pourtant nous ne sommes pas sûrs d’y parvenir. Dans cet esprit, le rendez-vous de New York intervient un peu, pour nous les Européens, comme un compte à rebours pour pouvoir faire de la conférence de Paris, cette CoP 21, le succès auquel nous aspirons tous.

 

Mais pour cela, il y a sur le chemin des étapes à franchir. Il y a d’abord ce sommet d’octobre qu’il faut réussir. Nous comptons sur vous pour transformer la donne et pour convaincre les chefs d’État et de gouvernement, par l’intermédiaire du président Barroso, pour qu’enfin ces objectifs contraignants soient adoptés.

 

Il y a ensuite cette question des inégalités dont peut être porteuse la lutte contre les changements et les dérèglements climatiques. Cette question des inégalités nous incite à faire valoir l’enjeu du volet financier que vous avez mentionné, auquel nous sommes très attachés et qui concerne aussi les inégalités dans nos États membres.

 

Et enfin, bien évidemment, se pose la question du modèle de croissance et donc de savoir quel est le modèle qui nous permet d’être en harmonie avec une stratégie cohérente en Europe et à l’échelle mondiale.