Madame la Présidente,

la position unanimement exprimée aujourd’hui par notre Parlement démontre combien la question des compétences d’exécution est d’une importance capitale pour notre Assemblée. Néanmoins, s’agissant des mesures d’accompagnement pour la banane, cette concorde est embarrassante à l’égard de nos partenaires ACP producteurs de bananes. En effet, un an après avoir légitimement obtenu des compensations de la Commission, les fonds ne sont toujours pas débloqués alors que l’accord de Genève les atteint de plein fouet.

C’est donc à eux que je m’adresse à nouveau aujourd’hui, en leur disant que c’est justement parce que nous voulons relayer encore davantage nos revendications que notre Parlement doit avoir son mot à dire quant à la stratégie et aux orientations générales de l’aide extérieure de l’Union. Nous sommes déterminés à ne pas tomber dans le piège tendu par la Commission et le Conseil. La transparence des décisions communautaires doit être au cœur de notre action. C’est l’esprit même du traité et le sens de l’histoire.