Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, permettez-moi, en quelques instants, de rappeler le contexte politique qui est indispensable dans le cadre de notre discussion.

 

Tout d’abord, c’est un accord agricole qui a été essentiel dans le cadre du statut avancé – on l’a dit – mais essentiel dans l’ultime partenariat de libre-échange que nous souhaitons mener entre l’Union et le Royaume du Maroc.

 

Deuxièmement, il y a le processus démocratique, tel que nous le constatons. Les élections législatives du 25 novembre se sont déroulées dans la transparence. C’est pour nous une fierté mais aussi un exemple de constater ce qui s’est fait, là aussi, sur le territoire du Royaume du Maroc.

 

Troisièmement, relevons les efforts très importants consentis par le nouveau gouvernement et notamment le ministre des affaires étrangères El Othmani, qui est en dialogue avec l’Algérie, son voisin, pour permettre une résolution des problèmes du Sahara occidental – y compris avec l’ONU. Je crois donc qu’intégrer le Sahara occidental dans la discussion n’est pas pertinent compte tenu des avancées que nous constatons.

 

Nous devons aussi nous rappeler que cet accord est un accord qui permet également de protéger les petits agriculteurs marocains; 70 % des exploitations agricoles ont moins de cinq hectares au Maroc. En outre, nous le savons, cet accord va favoriser les exportations agricoles européennes.

 

Enfin, je voudrais m’adresser au commissaire européen pour lui demander ceci: quelle est la nouvelle mesure que vous souhaitez prendre pour permettre, par exemple, à nos agriculteurs du sud de l’Europe de bénéficier du Fonds européen de mondialisation et d’obtenir ainsi ce soutien de la part de l’Union européenne?

 

Nous votons pour cet accord entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc.