Gilles Pargneaux (S&D). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, je tiens à saluer tout d’abord le rapport d’initiative, qui a le mérite de présenter une immigration bénéfique et nécessaire pour l’Europe.
Mais je profite du débat sur ce texte pour souligner que tous les États membres ne respectent pas les engagements des accords d’association. Les Pays-Bas indexent depuis le 1er juillet 2012 les allocations sociales sur le coût de la vie des pays où résident les bénéficiaires. Les migrants sont, évidemment, les premiers touchés par cette disposition. Après une vie de travail dans un pays, les émigrés se voient refuser une partie de leurs droits sociaux au moment où ils souhaitent retourner vivre dans leur pays d’origine. Le Maroc est particulièrement touché par ce changement, qui implique que les droits de pension pour les veuves et les allocations familiales sont diminués de 40 % pour ces migrants.
J’appelle la Commission européenne à faire respecter les engagements internationaux de l’Europe par les États membres en matière de sécurité sociale. J’attends de votre part une réponse.