Aujourd’hui à Strasbourg, en séance plénière, le Parlement européen se prononcera sur les infrastructures énergétiques transeuropéennes. Les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique voteront contre le rapport.

« Cette révision du règlement RTE-E est un outil stratégique pour choisir les projets énergétiques qui pourront bénéficier de financements européens. Malheureusement, les critères et la méthode à suivre pour sélectionner les projets d’intérêt commun (PIC) dans le domaine de l’énergie vont permettre de financer encore et toujours ceux en lien avec les énergies fossiles, notamment des gazoducs. C’est une hérésie à laquelle nous nous opposons avec force, plus encore dans le contexte actuel de guerre en Ukraine, où notre dépendance vis-à-vis du gaz russe empêche les chefs d’État et de Gouvernement de prendre les bonnes décisions face à Vladimir Poutine », s’insurge Nora Mebarek, eurodéputée socialiste membre de la commission en charge de l’industrie, de la recherche et de l’énergie.

« Entre cela et l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la taxonomie, le sabotage du Pacte vert européen continue, alors même que le contexte géopolitique devrait nous imposer de changer de modèle. Il est temps de réellement investir dans la transition écologique, c’est-à-dire dans l’efficacité énergétique, dans les renouvelables, et de cesser de soutenir des projets liés aux énergies fossiles avec des financements européens ou en les labélisant comme étant propres » concluent les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique.