Christine Revault D’Allonnes Bonnefoy (S&D). – Monsieur le Président, face à la menace terroriste, les États membres ne peuvent pas agir seuls. Nous avons besoin d’une Europe unie, forte et cohérente pour répondre à cette menace globale.

Ce rapport affirme l’exigence de coopération pour permettre à l’Union européenne de renforcer son arsenal de lutte contre le terrorisme. C’est grâce à une meilleure coopération et à une mutualisation de nos capacités que nous pourrons mieux nous prémunir face aux attaques.

Je me félicite des dispositions sur l’obligation d’échanger les informations pertinentes sur les enquêtes pénales entre les États membres, ainsi que sur la confiscation des actifs et des fonds utilisés dans le cadre d’activités terroristes. Les sociaux-démocrates ont toujours exigé un meilleur partage des informations et une politique offensive contre le financement du terrorisme.

Je salue aussi les propositions pour l’amélioration des droits des victimes du terrorisme, mais la bataille est loin d’être terminée, car l’expérience nous a appris que le texte n’aura de réelle portée que si tous les États membres se conforment aux engagements de transposition.

Nous, députés européens, avons encore un rôle à jouer. Je serai très attentive à l’évaluation de la Commission sur la mise en œuvre du texte afin de vérifier sa valeur ajoutée. Elle me permettra également de m’assurer du respect total des droits fondamentaux, des libertés et de l’état de droit. Les politiques de sécurité mises en œuvre par les États ne peuvent en aucun cas déroger à ces valeurs fondamentales.