Louis-Joseph Manscour (S&D). – Monsieur le Président, Madame la Commissaire, avec un budget de 351 milliards d’euros pour la période 2014-2020, la politique de cohésion constitue le premier poste de dépenses de l’Union européenne et permet de réaliser de nombreux projets cruciaux pour le développement de nos régions.

Néanmoins, la conclusion tardive des négociations du cadre financier pluriannuel (CFP) et la complexité des règles de gestion des Fonds structurels ont entraîné de nombreux retards dans l’adoption des programmes opérationnels. Comme vous le savez, la mise en œuvre tardive de ces programmes fait courir un risque de dégagement d’office, éventualité regrettable lorsque beaucoup de régions, encore durement touchées par la crise, ont un réel besoin de ces financements.

La révision à mi-parcours du CFP offre une opportunité pour simplifier tant la gestion que l’accessibilité des fonds et améliorer leur efficacité. Néanmoins, j’appelle à la grande vigilance quant à l’accroissement des synergies entre les fonds structurels et les instruments financiers, sous peine d’assister à une financiarisation de la politique de cohésion.