Guillaume Balas (S&D). – Madame la Présidente, tout d’abord, je voudrais vraiment dire merci à Mady Delvaux et le lui dire deux fois.

La première, c’est parce que ce rapport est l’un des plus intéressants sur lesquels il m’ait été donné de travailler et qu’il se situe – je vais y revenir – dans la prospective. Or, qu’attend-on des hommes et des femmes politiques, des responsables que nous sommes, des élus, si ce n’est justement d’essayer de prévoir et d’anticiper pour répondre au mieux aux mutations qui vont évidemment s’abattre, si jamais nous ne faisons rien, sur nos concitoyens?

La deuxième raison pour laquelle je voudrais la remercier, c’est que son rapport a mis le Parlement européen en relief puisqu’en France, il a beaucoup été débattu et a justement éveillé les consciences sur ces sujets. Je voudrais dire que ceux qui ont peur, notamment, des voies qui sont tracées sur la question du revenu universel ou de la raréfaction du travail devraient bien lire le rapport. Il n’est pas dit qu’il faut les mettre en place, mais simplement qu’il faut y réfléchir et que la Commission doit être une vigie pour faire des propositions.

Si jamais nous enlevons tout cela du rapport, alors nous allons l’affaiblir considérablement. Il ne s’agit en aucun cas d’obligations, mais d’une perspective de débat et il faut donc appuyer ce rapport en entier, avec tout ce qu’il comporte.