Une nouvelle fois, le Parlement européen débattra pendant cette session de l’état de la démocratie en Hongrie et en Pologne. Nous ne comptons plus les débats et les résolutions adoptées sur ce sujet, avant même l’activation de l’article 7 en 2017 pour la Pologne et en 2018 pour la Hongrie.
Pour Sylvie Guillaume, présidente socialiste de la délégation de la gauche sociale et écologique et membre de la commission en charge des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures : « Alors que désormais nous disposons d’un mécanisme de conditionnalité budgétaire pour faire respecter l’État de droit – qui a été déclenché à l’égard de la Hongrie le 27 avril dernier – il ne peut pas y avoir de deux poids deux mesures. Le Gouvernement polonais aussi doit voir ses violations répétées de l’État de droit être sanctionnées ».
« L’accueil courageux par les Polonais de nombreux réfugiés ukrainiens ne peut pas servir de prétexte au Gouvernement polonais pour obtenir un délai supplémentaire. Le respect des valeurs fondamentales et de l’État de droit ne peut être une variable d’ajustement s’adaptant au gré des circonstances » concluent les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique.