Pendant cette session plénière à Strasbourg, le Parlement européen se prononcera sur une proposition législative visant à réformer l’acte électoral du Parlement européen. Cette révision ambitieuse et globale prévoit notamment l’élection de 28 eurodéputés à l’échelle européenne, ce dont se félicitent les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique. « L’objectif est simple : renforcer la dimension européenne des élections en créant une sphère publique commune avec une circonscription paneuropéenne » explique Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique membre de la commission en charge des affaires constitutionnelles.
« Nous souhaitons également sortir de la vision de scrutins nationaux et harmoniser un peu plus les règles, en introduisant la possibilité pour tous les citoyens européens de plus de 18 ans de se porter candidat et de voter dès 16 ans, mais aussi en instaurant le vote par correspondance ou encore en mettant en place une obligation de respecter l’égalité des genres par le biais de quotas ou de listes alternées. Surtout, nous souhaitons un jour de vote commun dans toute l’Union, le 9 mai, et invitons les États membres à en faire un jour férié afin de faciliter la participation à ce scrutin » ajoute l’eurodéputé.
« Enfin, l’objectif est également pour nous de rétablir le droit pour les Européens de voter pour la présidence de la Commission européenne grâce à des listes transnationales. Alors que la droite menace les points les plus importants de ce texte, nous l’appelons à respecter l’accord initial et à renforcer la démocratie européenne » concluent les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique.