L’égalité des genres sera débattue le 21 janvier au Parlement européen via le prisme de trois résolutions en lien avec la crise du Covid 19 :

  • les contributions du Parlement à la stratégie pour l’égalité des genres présentée par la Commission au mois de mars ;
  • la perspective de genre pendant la crise de la Covid 19 et la période de l’après-crise ;
  • et enfin la lutte contre l’écart numérique entre les hommes et les femmes.

« Violences domestiques, isolement, crise économique, métiers de première ligne, sous-payés, essentiellement exercés par les femmes : tout, dans cette crise, depuis un an, a frappé d’abord et plus violemment les femmes » explique Sylvie Guillaume, présidente socialiste de la délégation de la gauche sociale et écologique. « Le confinement a en effet vu l’explosion des violences domestiques partout en Europe, raison pour laquelle nous appelons notamment à la création de systèmes d’alerte d’urgence flexibles et de nouveaux services pour aider les femmes à contacter directement la police par divers moyens et à accéder à des logements d’urgence » explique l’eurodéputée.

« Ensuite, parce que la crise frappe de façon disproportionnée les femmes, l’égalité des genres ainsi que l’égalité salariale – dont le principe est inscrit rappelons-le dans les traités européens depuis 1957 – doivent occuper une place prépondérante dans les plans de relance. C’est ce pour quoi nous plaiderons également au Parlement européen » ajoute Sylvie Guillaume.

Tout ceci, s’inscrit dans un contexte généralisé de recul des droits des femmes dans l’Union européenne qui inquiète les députés européens.

« C’est pourquoi nous plaidons pour un contrôle permanent et un système d’alerte afin de surveiller l’évolution des droits des femmes en Europe, pas seulement dans les moments de crise mais également sur le long terme. » concluent les membres de la délégation.