L’eurodéputée socialiste française Bernadette Vergnaud a salué l’excellent travail accompli par sa consœur allemande Angelika Niebler en matière de refonte des dispositions de précédentes directives sur l’égalité des salaires, l’égalité de traitement dans l’accès à l’emploi, la formation et la promotion, les conditions de travail, les systèmes professionnels de sécurité sociale et la lutte contre le harcèlement.

« Un travail essentiel d’amélioration doit être fait pour combattre la ségrégation traditionnelle des rôles dans la famille et assurer une présence plus équilibrée sur le marché du travail des femmes et des hommes« , a-t-elle dit. « En bref, une meilleure conciliation vie professionnelle – vie familiale. L’égalité de traitement est une condition indispensable pour atteindre les objectifs de croissance et de développement économique, social et environnemental durable qui sont inscrits dans la relance de la stratégie de Lisbonne. »

Membre de la commission parlementaire des droits de la femme et de l’égalité des genres, Bernadette Vergnaud a toutefois insisté en séance plénière auprès de la Commission pour que l’exécutif bruxellois contraigne enfin la France à respecter les engagements qu’elle a pris en étant signataire du Traité de Rome qui condamne toute discrimination entre la femme et l’homme, notamment pour ce qui concerne la détermination de leurs droits à pension. Alors qu’une directive relative à la mise en œuvre du principe de l’égalité de traitement entre hommes et femmes dans les régimes professionnels de sécurité sociale devait être transposée en droit national au 1er juillet 1997 au plus tard, la France est toujours en infraction avec le droit communautaire pour non-transposition de ladite directive.

« L’Europe doit consacrer des droits minimums pour tous et toutes et les faire respecter dans les États membres dans les plus brefs délais. Cet objectif requiert de notre part, Parlement, Conseil et Commission, une volonté politique forte et une coopération intelligente au service de nos concitoyens. »

Bruxelles, le 1er juin 2006