Il faut se garder des caricatures de part et d’autre et cesser de rabaisser le débat européen. Ce n’est pas le Premier ministre et le Président qui ont fait honte à la France dans le monde et en Europe avec le discours de Dakar, la chasse aux roms et la panne du moteur franco allemand, qui peuvent prétendre donner des leçons d’internationalisme et d’esprit européen.

 

François Hollande, lui, porte une vision nouvelle de la relance europeenne et de la relation avec l’Allemagne, une relation respectueuse et d’égal à égal, au service de l’Europe et dans l’intérêt de nos deux peuples. Il est l’héritier de Jacques Delors quand Sarkozy solde un quinquennat d’échec européen après bien des errances idéologiques allant jusqu’à se réclamer de la filiation de Barrès

 

Ainsi, Nicolas Sarkozy invoquait explicitement Barrès dans son discours du 17 avril 2007, où il se livrait à des attaques d’une violence inouïe contre l’Allemagne :

 

« la France n’a jamais cédé à la tentation totalitaire. Elle n’a jamais exterminé un peuple. Elle n’a pas inventé la solution finale, elle n’a pas commis de crime contre l’humanité, ni de génocide »

 

Assez d’hypocrisie, la droite ne musèlera pas les critiques contre la faillite de la politique des conservateurs europeens en accusant les vrais défenseurs de l’Europe de germanophobie !