Après le ferroviaire lors de la plénière du mois de février, nous voici dans les airs : le Parlement européen a adopté le troisième paquet de la Commission européenne en matière de navigation aérienne. Nous attendons avec gourmandise le retour d’une proposition sur les services portuaires…

A l’issue du vote, Gilles Pargneaux a déclaré :

« Sur terre comme dans les airs, la Commission européenne est constante dans sa vision très libérale. Comme pour le ferroviaire, nous nous opposons à ce dogmatisme. Parce que la sécurité des passagers européens doit rester le premier objectif auquel tout doit être subordonné, nous avons lutté contre la privatisation des services liés à la sécurité du trafic aérien. Un contrôle aérien low-cost ne peut pas constituer l’avenir d’un continent développé, où le secteur aéronautique est synonyme de succès à l’international. Les pertes d’emplois sous jacentes constituent également une hérésie à l’heure où le chômage se répand. »

« Comme pour le ferroviaire, nous nous félicitons d’avoir obtenu une mise en concurrence des prestataires de services volontaire, et non obligatoire comme le proposait la Commission européenne. »

« Sur la séparation, nous sommes favorables à celle dite fonctionnelle et nous nous opposons à une séparation structurelle entre les prestataires de services de navigation et les régulateurs nationaux.  Si nous partageons la volonté de la Commission européenne d’améliorer les services de la navigation aérienne, nous considérons que plusieurs modèles d’organisation nationale peuvent s’avérer efficaces dans la recherche de cet objectif. Nous déplorons le fait de ne pas avoir été suivi sur ce point. »