« La cadence à laquelle se succèdent les catastrophes climatiques à travers le monde ne cesse de s’accélérer. L’intensification des précipitations, l’augmentation des cyclones tropicaux violents, l’augmentation des périodes d’aridité et de sécheresse et le recul de la glace de la mer Arctique : tous les signaux d’alarme sont allumés. Pourtant il reste des gens pour se réjouir que le weekend dernier, dans ma région, il fasse encore plus de 30 degrés. Il nous faut conscientiser et agir » s’inquiète Éric Andrieu, eurodéputé socialiste en charge de l’environnement au Parlement européen.

« Nous le rappellerons dans un vote aujourd’hui sur la COP27 qui se tiendra en Égypte du 6 au 18 novembre prochain. Une nouvelle fois, nous appellerons tous les pays à renforcer leurs objectifs climatiques à l’horizon 2030 afin de limiter le réchauffement climatique mondial » ajoute l’eurodéputé.

« Le constat est sans appel : le monde se dirige vers un réchauffement climatique de 2,7 degrés. C’est presque le double de ce qui avait été convenu au moment de l’Accord de Paris. Alors que chaque jour la situation se dégrade – famines du fait des incendies, des sécheresses, des inondations – nous avons – rien qu’en France ! – subventionné les énergies fossiles à hauteur de 100 milliards d’euros en trois ans. Ce n’est ni plus ni moins qu’un suicide » martèle l’eurodéputé.

« Il n’y a pas que les États qui se contredisent en matière de lutte contre le dérèglement climatique ; au Parlement européen aussi s’accroît le décalage entre les paroles et les actes. En novembre 2019 par exemple, tout le monde ou presque y déclarait l’état d’urgence climatique. Et pourtant, dans les faits, la droite et les libéraux font tout pour vider de leur substance les textes environnementaux du paquet Fit for 55, avec comme alibis la guerre en Ukraine ou la pandémie de Covid-19. La droite, libéraux, conservateurs et extrémistes, se trompent et nous mettent tous gravement en danger. Résoudre le problème majeur que représente le réchauffement climatique est une question de vie ou de mort, cela requiert de dépasser les petites stratégies politiciennes pour enfin lutter dans l’intérêt de tous » concluent les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique.