Le Parlement européen a adopté aujourd’hui une résolution tirant le bilan de l’année européenne de la jeunesse.
Pour Sylvie Guillaume, eurodéputée socialiste notamment en charge des questions de culture et de jeunesse au Parlement européen, « c’est une année décevante, faute d’anticipation et de préparation : le délai trop court pour l’adoption de cette année a retardé sa bonne mise en œuvre et le financement de nombreux projets. C’est pour cette raison que nous appelons à la prolonger par des mesures concrètes jusqu’au 9 mai 2023, sans préjudice du début de l’Année européenne des compétences, avec en guise de clôture un festival dédié à la jeunesse ».
« Par ailleurs, nous dénonçons avec force l’attitude des forces conservatrices, qui ont bloqué notre demande d’une interdiction pure et simple des stages non rémunérés. Nous continuerons néanmoins à agir dans cette direction, et nous proposons des mesures visant à protéger les jeunes de l’inflation et de la flambée des prix du logement, qui entravent en particulier les jeunes les plus défavorisés » ajoute l’eurodéputée.
« Parmi les propositions d’héritage tangible et concret de cette année européenne de la jeunesse, je soutiens notamment la mise en œuvre d’une méthodologie sur la manière d’impliquer et d’écouter les jeunes dans toute l’Union, introduisant l’idée d’un « EU Youth test » c’est à dire de soumettre la législation européenne à une évaluation de l’impact sur la jeunesse et une approbation de sa part. »
« Nous appelons de nouvelles politiques européennes et nationales découlant directement des résultats de l’Année avec un objectif simple : lutter contre la précarité des jeunes et donner un départ de qualité dans la vie professionnelle » concluent les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique.