Mercredi 06 Février 2013, les députés du Parlement européen réunis en séance plénière se sont prononcés sur le cadre général de réforme de la politique commune de pêche (PCP). Ce vote est le premier d’un paquet législatif qui règlementera et financera l’activité de pêche pour la période 2014-2020.

« J’accueille très favorablement les dispositions nombreuses en faveur d’une plus grande régionalisation de la gestion du secteur ainsi que l’engagement décisif du Parlement en faveur des pêches artisanales et côtières, par nature plus sélectives et durables » a commenté Patrice TIROLIEN.

« Je salue tout particulièrement la volonté de créer un Conseil Consultatif Régional uniquement dédié aux RUP qui permettra d’élaborer des stratégies de gestions de pêche mieux adaptées à nos réalités ultramarines » poursuit le député européen.

« Malheureusement, déplore l’élu, une majorité des eurodéputés se sont prononcés en faveur de deux éléments qui me semblaient inadmissibles : la mise en place d’une politique de quota excessive appelée Rendement Maximum Durable, ainsi qu’un renchérissement excessif des activités de pêche par le débarquement obligatoire de la totalité des espèces pêchés, bien qu’elles ne puissent être parfois ni commercialisables ou même comestibles.

Enfin, la droite européenne a refusé de soutenir ma proposition d’accroissement de zone exclusive de pêche des RUP françaises, soutenant ainsi une inégalité de traitement intolérable bis à vis de nos partenaires. Toutes ces dispositions font porter un poids démesuré aux pêcheurs dans la réforme, j’ai donc voté contre ce texte ».

« Dans ce contexte les mesures d’accompagnement du secteur qui seront votées en avril prochain constituent dès lors la mère des batailles. Gageons que les parlementaires sauront faire preuve à ce moment d’un plus grand esprit de responsabilité » conclut Patrice TIROLIEN