L’Union européenne accueille chaque année plusieurs centaines de milliers de visiteurs étrangers à qui elle délivre des visas de plus ou moins long séjour, qu’il s’agisse de tourisme, d’études ou encore aux fins de recherche. La Délégation socialiste française a apporté son soutien à un accord en deuxième lecture sur l’introduction de données biométriques dans le système européen d’information sur les visas (VIS). Plus précisément ce sont les instructions consulaires communes, sans lesquelles le VIS ne pourrait fonctionner, qui garantissent que l’ensemble des Etats membres délivrent des visas aux ressortissants de près d’une centaine de pays, sur la base de critères et caractéristiques semblables.

 

« De notre point de vue, il s’agit d’une large victoire en faveur du droit à la protection de la vie privée et des données personnelles, qui a constitué un de mes chevaux de bataille lors de cette mandature« , a déclaré Martine Roure, membre de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, et également vice-présidente du Parlement européen.

Responsable de ce dossier pour le Groupe socialiste, Martine Roure précise que « les enfants de moins de douze ans seront notamment exemptés de l’obligation d’empreintes, ce qui est fondamental pour garantir la fiabilité des empreintes digitales. Autre élément dont je suis particulièrement satisfaite : la définition des garde-fous nécessaires à une protection adéquate des données biométriques dans les cas de recours, dans des circonstances particulières, et en dernier ressort, à un prestataire de services extérieur« .

Au final, le visa biométrique, à l’instar du passeport biométrique, a fait l’objet des meilleures garanties qui sont autant de gages appréciables pour tous les citoyens.

 

« Grâce au travail réalisé par la gauche européenne, le visa biométrique permettra une gestion de l’accueil des ressortissants étrangers plus efficace et protectrice des droits fondamentaux de ces derniers« , a ajouté Roselyne Lefrançois, également membre de la commission des libertés civiles.

 

Strasbourg, le 25 mars 2009