Aujourd’hui a été voté au Parlement européen un rapport sur la stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne.

Le secteur de l’aquaculture est essentiel en Europe : 16 500 entreprises, 3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et plus de 60 000 emplois. Mais il reste encore beaucoup à faire : la production européenne atteint 1,3 million de tonnes, pour une consommation intérieure supérieure à 5 millions de tonnes.

L’objectif du groupe des Socialistes et des Démocrates au Parlement Européen est de favoriser le développement durable de l’aquaculture européenne en soutenant la recherche dans ce domaine et de développer une législation dédiée. En effet, faute de réglementation communautaire spécifique, l’aquaculture est soumise à une multitude d’actes législatifs communautaires et de règles nationales. Cette insécurité juridique freine la croissance de ce secteur.

Pour Catherine Trautmann, présidente de la délégation socialiste française et membre de la commission pêche, « le développement de l’aquaculture est essentiel, mais ne doit pas être conçu comme une alternative à la pêche. Face à une croissance de la consommation de poisson, l’aquaculture doit être un moyen de contribuer à la récupération des stocks et d’être moins dépendant des importations».

Un autre aspect doit attirer notre attention dans le développement de l’aquaculture selon l’eurodéputée : « La qualité et la protection des consommateurs » ; « Nous devons garantir des produits sains et des procédures respectueuses de l’environnement, avec une traçabilité complète, et également favoriser une aquaculture biologique ».