Pendant cette plénière à Strasbourg, le Parlement européen adoptera une résolution alertant sur les menaces de violences et d’exploitation sexuelle qui pèsent sur les femmes dans le cadre de la guerre menée par Vladimir Poutine en Ukraine.

« En premier lieu, nous condamnons fermement l’utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre par l’armée russe. La justice devra faire son œuvre et les criminels de guerre rendre des comptes » insiste Sylvie Guillaume, présidente socialiste de la délégation de la gauche sociale et écologique.

« Par ailleurs, il est important que les victimes de violences sexuelles puissent accéder à des soins, y compris de contraception d’urgence et garantissant un avortement sûr et légal mais aussi des conseils psychologiques et de santé mentale pour surmonter les traumatismes ; nous appelons les autorités polonaises à garantir la possibilité de recourir à des soins liés à l’avortement pour les victimes de violences sexuelles qui ont pu fuir l’Ukraine ».

« Ensuite nous devons faire preuve de la plus grande vigilance pour empêcher les cas de traite d’êtres humains visant les femmes et les enfants réfugiés et poursuivre fermement les réseaux tirant profit de l’exploitation sexuelle de ces derniers, y compris en assurant un transport sûr et coordonné entre les États membres » ajoute l’eurodéputée.

« Plus la guerre durera plus le coût humain, comme économique et social sera élevé. Il est urgent de tout mettre en œuvre pour pouvoir mettre fin à cette guerre et aux menaces qu’elle fait peser pour tous », concluent les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique.