Jean-Paul Denanot (S&D). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, il est clair que l’accord de Paris lors de la COP21 a été un grand moment de prise de conscience du monde sur la question du réchauffement climatique. Sa mise en œuvre effective – et rapide d’ailleurs, après l’accord de l’Union européenne, mais aussi de grands États comme la Chine, désormais moteur dans ce domaine, et les États-Unis –, a été une deuxième bonne nouvelle. La COP22 à Marrakech a confirmé et élargi cet engagement, ce qui est une troisième bonne nouvelle.

Mais il y a aussi une mauvaise nouvelle, celle de l’élection de Donald Trump aux États-Unis, qui a exprimé sa volonté de sortir de l’accord. Les États-Unis font, jusqu’à nouvel ordre, partie intégrante de notre planète. Ils feraient bien de prendre aussi conscience des conséquences du réchauffement climatique sur leur propre territoire, avec notamment les dérèglements climatiques dont ils sont régulièrement victimes.

Si tous les pays se mettent ensemble pour pousser les États-Unis à respecter leur signature, nous avons quelques chances de réussir, mais il faut que tous les pays se mettent ensemble, y compris les ONG et toutes les parties prenantes.