Les socialistes français au Parlement européen se félicitent de la détermination et des initiatives de François Hollande face au régime syrien, en particulier de la position qu’il a exprimée lors de son discours à la Conférence des Ambassadeurs, mardi 27 août dernier.

« Nous soutenons également pleinement la résolution portée par le Royaume-Uni aux Nations Unies », explique Catherine Trautmann. « Si des Etats devaient s’y opposer au sein du Conseil de sécurité, nous sommes de ceux qui considérons que l’Europe et la communauté internationale doivent prendre toutes les initiatives possibles pour protéger les civils de la barbarie de Bachar El Assad. Ce dernier a perdu toute légitimité depuis longtemps, et son cas relève dorénavant de la justice internationale », ajoute l’élue.

Depuis le début de la répression, les socialistes français et européens exigent des mesures fortes pour faire cesser la répression sanglante en Syrie.

« Dès le mois de septembre 2011, nous avions œuvré pour définir une position européenne unie et sans ambigüité vis-à-vis du régime syrien », rappelle la présidente de la délégation socialiste française. « Gel des avoirs syriens, embargo sur ses importations de pétrole, aide humanitaire, appui à l’opposition, notamment en lui fournissant des armes : si nous avions plaidé pour toutes ces mesures, force est de constater qu’elles ne suffisent pas », souligne l’élue.

« Les discours et intentions de la communauté internationale doivent maintenant se concrétiser dans des actions à la hauteur de la situation, sous peine de discréditer les démocraties qui les tiennent. C’est pourquoi nous soutenons le président de la République française quand il appelle à des évolutions du droit international : celui-ci ne peut pas devenir un prétexte pour laisser se perpétrer des massacres de masse. L’Europe gagnerait à prendre une position courageuse et à reconnaître le principe de « la responsabilité de protéger » les populations civiles que l’Assemblée générale des Nations Unies a voté en 2005. Il y a urgence », conclut Catherine Trautmann.