Le Parlement européen a adopté aujourd’hui mercredi 19 mai une proposition de directive et un rapport sur la transplantation d’organes.

Pour Gilles Pargneaux, ce sujet est majeur : « Actuellement, 60 000 personnes sont en attente de greffe en Europe, et 12 personnes meurent chaque jour faute de transplantation. La difficulté principale réside dans l’identification des donneurs : si 81 % des Européens se disent favorables à la carte de donneur d’organes, seuls 12 % la possèdent. C’est pourquoi nous défendons des campagnes de sensibilisation du grand public ».

« L’autre enjeu essentiel est de créer un réseau européen des donneurs d’organes, qui permettrait de mieux répondre aux besoins des citoyens : pour l’instant, plusieurs réseaux cohabitent avec chacun un nombre réduit d’Etats (Eurotransplant, Scandiatransplant). Un réseau européen permettrait de créer de nouvelles synergies et de réduire les inégalités entre Etats membres. Nous prônons également dans ce rapport la mise en place d’autorités nationales en charge du contrôle de la qualité et de la sécurité des organes », ajoute l’eurodéputé.

Le don d’organes pose aussi des questions éthiques ; pour Gilles Pargneaux, « il est essentiel de réaffirmer le caractère “gratuit et volontaire” du don, de lutter contre le trafic d’organes et contre “le tourisme de transplantation” »

«Notre objectif est que les Européens qui attendent une greffe restent en vie», souligne l’eurodéputé.