Jean-Paul Denanot (S&D). – Monsieur le Président, effectivement, les personnes souffrant d’albinisme vivent souvent un enfer car la société n’est pas suffisamment informée. C’est particulièrement le cas au Malawi et dans un certain nombre de pays africains.

Il est donc de la responsabilité des États de faire preuve de pédagogie par rapport à cela, mais aussi de prendre des dispositions pour protéger ces populations fragilisées par des croyances hors de notre temps.

Il faut prendre en charge et protéger les victimes, notamment les femmes, souvent victimes de viols, car des pratiques superstitieuses voudraient que des rapports sexuels avec une femme atteinte d’albinisme guérissent du sida. Rendez-vous compte! Il faut aussi que les États portent une attention particulière aux enfants victimes de cette situation car ils deviennent souvent et fréquemment des souffre-douleur dans les écoles.

L’Union européenne peut et doit aider les États concernés à informer et à éduquer les populations sur cette question. C’est une nécessité absolue, car c’est la base de la solution durable. Cela n’exclut pas la responsabilité qui incombe aux États de protéger leur population.