Le Parlement européen débattra ce vendredi 10 juillet avec la Commission et le Conseil, du rôle que doit jouer la politique de cohésion pour faire face aux crises faisant suite au COVID-19.
Parce que cette politique est le principal outil de cohésion économique et social en Europe, et qu’elle est une politique de solidarité par excellence, mise en œuvre au plus près des citoyens, nous souhaitons qu’elle soit au cœur des politiques visant à contrer les graves conséquences sociales et économiques engendrées par la pandémie du COVID-19.
« La politique de cohésion, dont les frugaux voulaient se séparer, a démontré toute sa pertinence pour répondre concrètement aux conséquences de la pandémie de COVID-19. Très vite, nous l’avons adaptée afin de mobiliser 37 milliards d’euros au titre des Fonds ESI afin de protéger les systèmes de santé, sauvegarder les emplois, soutenir les entreprises et préparer le redressement » rappelle l’eurodéputée socialiste Nora Mebarek, membre de la commission en charge de la politique régionale.
Avant d’ajouter : « Les nouveaux règlements ont pris du retard et ne seront manifestement pas prêts en temps utile. C’est pourquoi, nous plaiderons, à l’occasion de ce débat, en faveur d’un plan d’urgence pour assurer la continuité des financements et éviter de graves perturbations au 1er janvier 2021 ; nous défendrons également un budget qui soit à la hauteur des enjeux, pour que la cohésion et la convergence soient au cœur d’une relance durable et qui ne laisse personne sur le bord de la route ».
Pour les membres de la Délégation de la gauche sociale et écologique : « Ce débat sera aussi l’occasion pour nous de rappeler notre souhait d’exclure du pacte de stabilité et de croissance les dépenses liées à la politique de cohésion pour la période 2021-2027 ».