5 rapports sur la politique régionale ont été débattus lors de la mini-session de juin, mais seul 4 ont été votés. Le Parlement européen a adopté aujourd’hui le dernier rapport clé, le rapport Pieper. Les socialistes sont fortement attachés à cette politique, car elle est l’expression de la cohérence du projet européen et de la solidarité qu’il sous-tend. L’austérité qui menace ne doit pas servir de prétexte pour l’enterrer.

« Le texte clef adopté est le rapport Pieper, dont l’objectif est de dessiner les aspirations du Parlement européen pour la politique de cohésion à l’horizon 2020 », explique Patrice Tirolien, membre de la commission du développement régional.

 

« C’est dans ce rapport que nous avons confirmé notre victoire majeure lors du vote sur le rapport Garriga sur la question des régions intermédiaires », ajoute l’eurodéputé.

 

« Le fait que le Parlement européen se prononce en faveur de la création de cette catégorie est une réussite importante pour la délégation socialiste français et le groupe S&D : dans la proposition de la Commission européenne pour les perspectives financières 2014-2020, le projet de régions intermédiaires -devenue « régions en transition »- a été confirmé », explique Estelle Grelier, membre de la commission du budget. « C’est un véritable soulagement pour les régions françaises, qui se sont fortement mobilisées sur la question », ajoute l’eurodéputée.

« Nous sommes désormais dans une position de force face à un Conseil obsédé par l’austérité », complète Patrice Tirolien.

 

« Particulièrement attaché à la question de l’Outre-mer, je me félicite également de l’appui du Parlement européen à ces régions. Il est désormais clair pour tous que ces dernières connaissent des contraintes spécifiques et permanentes qui justifient un effort de solidarité supplémentaire », ajoute Patrice Tirolien. « Si nous n’en sommes encore qu’à la première étape d’un long processus, le paquet politique régionale adopté est de bon augure, sur un sujet qui relève de la procédure de codécision ».

 

Au nom de l’ensemble de la délégation socialiste, Catherine Trautmann conclut : « comme pour la PAC, comme sur le budget et les ressources propres, notre souci majeur est de renforcer l’équité. Pour parvenir à un développement harmonieux de l’ensemble de l’Union européenne, le principe de solidarité doit pleinement s’appliquer à l’attribution et la gestion des fonds régionaux, en menant en parallèle une réflexion sincère sur le budget communautaire ».