Le Conseil justice et affaires intérieures a adopté aujourd’hui, après un vote, le principe de relocalisation de 120 000 réfugiés.

Le Conseil a évité un scénario catastrophe : ne pas avoir pu s’entendre sur la répartition de 120 000 demandeurs d’asile.

L’accord d’aujourd’hui est une avancée de taille que les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux saluent après l’avoir appelée de leurs vœux.

La délégation socialiste française au Parlement européen regrette néanmoins la division de l’Europe qui s’est exprimée dans ce vote.

La Hongrie, la Slovaquie, la Roumanie et la République Tchèque, en votant contre cette répartition et en empêchant tout accord à l’unanimité, font un choix démagogique dangereux pour l’Europe. L’étape suivante pour eux consistera sans doute à dénoncer « ce que va leur imposer Bruxelles » là où les négociations étaient ouvertes, dans leur intérêt et dans celui de l’Europe. Ce jeu électoraliste et populiste est dangereux pour la démocratie : on ne peut sans cesse crier à l’absence de soutien de la part de l’Union européenne et tout faire pour empêcher cette dernière d’agir.