La commission du Marché intérieur et de la protection des consommateurs a adopté aujourd’hui à une très large majorité (37 voix pour, 2 abstentions) le texte de compromis finalisé fin juin entre le Parlement et la Présidence irlandaise du Conseil.

Bernadette Vergnaud, rapporteure du texte, s’est félicitée de ce résultat: « Ce vote est très positif, et ouvre la voie pour une adoption définitive en séance plénière en octobre, pour une entrée en vigueur la plus rapide possible« .

Pour la députée européenne, « La commission IMCO a par son vote reconnu la qualité du résultat que nous avons obtenu sur ce texte, une priorité de l’Acte pour le Marché unique qui doit améliorer la mobilité des professionnels, et faciliter les démarches tout en sécurisant les clients et patients. La mobilité est un choix pour de nombreux professionnels et aussi pour une partie de la jeune génération, mais dans ce contexte de crise, elle peut aussi être nécessaire: il ne faut pas y ajouter de la complexité administrative« .

« C’est le fruit d’un long travail constructif entre les institutions et en coopération étroite avec les professionnels, qui comporte des avancées majeures: la création de la carte professionnelle européenne, bien sûr, que je promeus depuis 5 ans, mais aussi la remise à niveau des exigences de formation pour les professions en reconnaissance automatique, l’introduction de « cadres communs de formation » qui vont favoriser le rapprochement des formations pour de nouvelles professions, ou encore la reconnaissance des stages effectués à l’étranger dans le cadre d’un « contrat ». » a poursuivi Bernadette Vergnaud.

« Une meilleure qualité des services, une sécurité juridique garantie pour les professionnels et les consommateurs, une réelle coopération entre administrations des Etats, un bel outil de citoyenneté européenne qu’est la carte professionnelle: oui, je pense que cette directive peut contribuer redonner un nouveau souffle au projet européen et susciter une plus grande appropriation et confiance de la part des citoyens.« , a-t-elle conclu.