L’accord commercial entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande a été largement approuvé aujourd’hui par le Parlement européen. La délégation de la gauche sociale et écologique a voté contre.

« Nous notons les avancées réalisées en comparant ce traité aux traités du passé : pour la première fois un accord commercial prévoit de sanctionner les manquements aux règles environnementales et sociales. C’est un pas dans la bonne direction obtenu par notre groupe politique. Mais cela ne suffit pas » explique Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique en charge du commerce international pour la délégation.

« Notre priorité est que l’Union européenne redevienne un continent de producteurs, en s’appuyant d’abord sur l’arme de la commande publique. Les 2 400 milliards d’euros de commandes passées chaque année par le secteur public européen doivent être orientés vers les entreprises produisant en Europe. C’est le sens du Buy European Act que nous proposons depuis des années et qui constitue un pilier de notre projet pour le continent. Cet accord avec la Nouvelle-Zélande, qui libéralise les marchés publics, empêche son adoption, essentielle à l’émergence d’une puissance écologique européenne. Par souci de cohérence politique, nous avons donc voté contre l’accord commercial avec la Nouvelle-Zélande. » conclut l’eurodéputé.