Le Parlement européen a adopté aujourd’hui le rapport Merkies portant sur l’innovation et l’économie d’après crise. Ce rapport se place comme la réponse du Parlement européen à l’une des 7 initiatives phares de la Stratégie Europe 2020 de la Commission européenne, et n’est pas sans lien avec l’avenir de la politique de cohésion.

 

 

 

Pour Henri Weber, membre de la commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie (ITRE) et vice-président de la délégation UE-Chine, « l’Europe est aujourd’hui largement à la traîne en matière d’investissements dans la recherche et l’innovation par rapport aux Etats-Unis, au Japon, à la Chine,  Il est plus qu’urgent d’inverser cette tendance et d’empêcher le déclassement de l’Europe ».

 

« Quand nous parlons recherche, innovation, investissements et développement économique, nous défendons l’emploi », insiste Catherine Trautmann, présidente de la délégation socialiste française et également membre de la commission ITRE.

 

« Ce rapport s’inscrit en cohérence avec toutes les autres discussions de notre commission sur la recherche, son financement, la simplification des programmes cadres, la politique industrielle, le rôle actif du citoyen dans le processus d’innovation », ajoute l’eurodéputée.

« Il contient de nombreuses orientations qu’il faut absolument concrétiser, en particulier pour les PME. Pour développer l’attractivité des territoires, nous devons impliquer les régions et les collectivités : c’est directement sur le terrain que les mesures proposées dans ce rapport contribueront efficacement à réaliser les objectifs de la Stratégie UE 2020 et à relever les grands défis sociétaux auxquels nous sommes confrontés tels que le vieillissement de la population, le changement climatique ou la gestion des ressources naturelles », conclut Catherine Trautmann.