Le Parlement européen a adopté aujourd’hui sa position sur la révision des règles européennes en matière de qualité de l’air. La délégation de la gauche sociale et écologique se félicite de ce vote et du travail du rapporteur S&D Javi López, car c’est une position ambitieuse pour la révision de la directive sur la qualité de l’air.

« Notre objectif est de réduire drastiquement la pollution de l’air. Il s’agit ni plus ni moins que d’éviter 300 000 décès prématurés par an dans l’Union européenne. Sans compter les problèmes de santé causés par cette pollution. C’est pourquoi nous dénonçons avec force le vote des élus français de droite – LR et Renaissance – qui ont voté contre les seuils proposés de limitation de l’arsenic, du nickel et du benzo(a)pyrène, trois polluants cancérogènes » explique Christophe Clergeau, eurodéputé socialiste en charge des questions environnementales et de santé. La conséquence de ce vote est de revenir aux seuils proposés dans le texte initial de la commission, qui sont 5 à 10 fois supérieurs à ceux qui étaient aujourd’hui proposés au vote du parlement.

Il ne s’agit pas de définir des normes contraignantes pour le plaisir : nous respectons le consensus scientifique, et souhaitons aligner nos normes sur celles de l’Organisation mondiale de la santé. Au-delà des normes, ce texte sera une avancée car il améliorera la surveillance de l’air partout en Europe en harmonisant les mesures, et ouvrira la porte à une indemnisation des victimes de la pollution.

Il est difficile de comprendre pourquoi ces élus LR et Renaissance n’ont pas voulu suivre le consensus de la science et des professionnels de santé. Ils doivent s’expliquer.