Pervenche Berès (S&D). – Monsieur le Président, je suis d’accord avec le président Jean-Claude Juncker, lorsqu’il dit que l’époque n’est pas aux demi-mesures. Pourtant, il devrait écouter ce que répond M. Weber, à savoir que nous n’avons pas besoin d’idées nouvelles. Je ne sais pas à quoi il fait référence, mais ce que je sais, c’est que, si nous ne voulons pas de demi-mesures, il faut que les États membres soutiennent, mettent en œuvre, la nouvelle proposition de la Commission pour faire évoluer Frontex vers un outil pour compléter Schengen et permettre à nos frontières d’être gardées.

Cela dit, il faut que la Commission s’engage avec la même urgence, avec la même détermination pour faire vivre une capacité fiscale, une capacité budgétaire de la zone euro, car sinon, il n’y aura pas d’Union des marchés de capitaux, ni de convergence. Et à cet égard, ce sont bien plus que des demi-mesures dont nous avons besoin pour convaincre les États membres, pour reconstruire l’esprit européen, à un moment où chacun va être engagé dans une négociation aussi difficile que la négociation pour ou contre le Brexit.