Le Parlement européen a soutenu aujourd’hui des recommandations à la Commission européenne pour faciliter la migration légale vers l’Union européenne via de nouvelles législations.

« Après la Carte bleue et l’adoption de mon rapport sur la migration de travail au mois de mai dernier, ce nouveau texte vient rappeler une évidence : nous avons besoin de sécuriser les migrations légales car elles sont indispensables. Ouvrir des voies légales de migration pour le travail, c’est reconnaître le rôle positif de la migration pour combler le manque de main d’œuvre et de compétences dans nos sociétés, ainsi que répondre au défi démographique que constitue le vieillissement de la population européenne », explique Sylvie Guillaume, Présidente socialiste de la délégation de la gauche sociale et écologique et membre de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures.

Le texte propose l’adoption d’une « nouvelle réserve européenne de talents » afin de mettre en contact les employeurs et les ressortissants de pays tiers souhaitant travailler dans l’Union européenne, tout comme un système simplifié pour les travailleurs peu ou moyennement qualifiés et des mesures spéciales pour les indépendants.

« Il convient également d’améliorer la mobilité au sein de l’Union européenne des résidents à long terme issus de pays tiers, de simplifier les démarches pour obtenir le droit de résidence et de travail dans un État membre, ou encore de promouvoir la reconnaissance des qualifications professionnelles », explique Sylvie Guillaume.

« Lutter contre l’exploitation des travailleurs migrants et garantir des meilleures conditions d’arrivée dans l’Union est au cœur de notre engagement. La migration légale de travail est une chance qu’il faut saisir, car elle est à la fois la seule alternative aux migrations meurtrières et une occasion pour favoriser une meilleure intégration des migrants dans nos sociétés. C’est aussi avec cette méthode que nous lutterons contre les réseaux criminels des passeurs qui prospèrent sur les malheurs du monde », concluent les membres de la délégation.