Demain le Parlement européen demandera un mécanisme simplifié pour autoriser la mise sur le marché, plus rapide et plus facile, des pesticides biologiques à faible risque et des produits de biocontôle.
Les eurodéputés socialistes et radicaux français se félicitent du vote positif qui s’annonce.
Nous luttons au quotidien contre les produits phytopharmaceutiques classiques, qui représentent un danger pour la santé humaine, la santé animale et pour l’environnement. Cependant, afin de pouvoir réduire l’usage de ces produits nocifs à la santé et à l’environnement, les agriculteurs ont besoin d’alternatives simples et accessibles pour leur éviter de se trouver dans des impasses techniques. À ce jour, seules sept substances actives alternatives classées « à faible risque » ont été approuvées par l’Union européenne : c’est trop peu, trop lent, d’où l’urgence de revoir les mécanismes d’approbation.
A l’instar de Benoît Hamon, nous demandons l’interdiction des perturbateurs endocriniens au niveau européen et urgeons la Commission européenne de proposer une nouvelle législation afin d’accélérer la procédure d’évaluation, d’autorisation et d’enregistrement des pesticides à faible risque, et contribuer ainsi à une agriculture plus durable.
Contrairement à la droite européenne, nous refusons que les pesticides à faible risque d’origine biologique soient considérés comme simplement complémentaires aux produits phytopharmaceutiques classiques et non comme des alternatives plus durables. Nous ne laisserons pas les multinationales comme Bayer ou Monsanto, contrôler le vivant du début à la fin de la chaîne alimentaire !