Le Parlement européen a officiellement adopté aujourd’hui une résolution sur la COP25 et une autre sur le dérèglement climatique. Dans cette dernière, il est le premier parlement au monde à déclarer l’état d’urgence climatique, alors que le dictionnaire Oxford vient d’en faire le mot de l’année.
Cela semble une évidence pour quiconque suit l’actualité : sécheresses et canicules à répétitions sur plusieurs points du globe, avec des récoltes qui s’en ressentent et des famines qui tuent, incendies, fonte des glaciers et des pôles, ouragans toujours plus destructeurs. L’urgence est là car les conséquences dramatiques sont déjà là. La vie sur terre est menacée.
Pour Éric Andrieu, vice-Président du groupe des socialistes et démocrates et membre de la commission en charge de l’Environnement, « le décalage entre les constats et les actions concrètes doit cesser : nous devons dans les actes déclarer la guerre au dérèglement climatique ».
Pour être à la hauteur, l’Union européenne doit se doter de moyens exceptionnels.
L’eurodéputé socialiste ajoute : « alors qu’Ursula von der Leyen présentera son Green New Deal le 11 décembre prochain, nous voulons du concret. C’est la raison pour laquelle j’ai déposé des amendements poussant vers un réajustement de nos émissions de gaz à effet de serre à 55% d’ici 2030 dans le domaine économique, d’autres pour atteindre notre objectif en terme de neutralité carbone d’ici 2050. L’Europe doit garder son leadership en matière de lutte contre le dérèglement climatique ! ».
« La protection de l’environnement ne peut se faire sans justice sociale, c’est pourquoi nous plaidons en faveur d’un fonds de transition juste qui concerne tous les secteurs économiques, pas seulement celui du charbon comme le propose Ursula von der Leyen. L’Union européenne, pour rester force de paix, doit devenir social-écologique ! » conclut Éric Andrieu.