Le Parlement européen s’est exprimé aujourd’hui pour une surveillance du marché et une sécurité des produits accrues au niveau européen : l’objectif est de mieux informer et protéger les consommateurs, notamment les plus vulnérables, comme les enfants, mais aussi de renforcer le principe de précaution pour retirer des produits potentiellement dangereux du marché.

Une grille de sanctions et une liste noire publique pour les entreprises ne respectant pas les règles complètent ce dispositif.

Un autre dispositif, que les eurodéputé-e-s socialistes n’ont eu de cesse de réclamer : l’obligation d’étiquetage du pays d’origine, ou « Made In ».

« Le contexte de crise économique et sociale accentue les doutes et la méfiance des Européens, et c’est pour cette raison que nous devons leur permettre d’identifier clairement l’origine des produits qu’ils achètent », explique Bernadette Vergnaud.

« Parce que la production européenne est associée à une réputation de qualité et à des normes strictes, l’instauration d’un règlement sur le marquage d’origine est un élément important pour les entreprises qui ont fait le choix du maintien d’une production préservant le savoir-faire et l’emploi en Europe », ajoute l’eurodéputée.

Une déception toutefois : le rejet du label supplémentaire « CE+ ».

« Le marquage « CE » actuel n’est en effet que déclaratif : il ne garantit pas un contrôle de la conformité par un organisme agréé indépendant », continue Bernadette Vergnaud. « Ce label supplémentaire, volontaire, devait pallier cette carence et afficher une « sécurité testée dans l’UE ». La droite européenne, préférant les intérêts les moins nobles de l’industrie au mépris de ceux des consommateurs, l’a refusé sans vergogne ! », conclut l’élue.